L’imposture n’implique pas nécessairement une escroquerie, même si celle-ci en est parfois la conséquence. Un imposteur ne cherche pas non plus à manipuler autrui, mais ses victimes finissent souvent par l’être ou par développer le sentiment de l’avoir été.
Un imposteur n’est pas systématiquement un prédateur : c’est avant tout quelqu’un qui se cherche ou qui doit encore se forger une identité. Sa difficulté n’est pas relationnelle (car un imposteur est généralement persuasif) mais existentielle, et plus fondamentalement identitaire, souvent liée à un rejet des valeurs qu’il est supposé incarner.
L’imposture peut prendre différentes formes et je vous propose d’en explorer quelques-unes...
Dans sa majeure partie, cette série d’articles est parue dans la revue Astr’Oh !, du numéro 14 (été 2013) au numéro 26 (été 2016). Puisque j’avais analysé onze thèmes, je me suis dit qu’un douzième serait le bienvenu ! C’est pourquoi s’est ajouté un texte inédit et, puisqu’il fallait conclure, un petit bilan...

Voici le programme, qui se déroulera au fil des semaines :

• Introduction
• Jérôme CAHUZAC
• Gilles BERNHEIM
• Philippe BERRE
• Jean-Claude ROMAND
• Christophe ROCANCOURT
• Misha DEFONSECA
• Frédéric BOURDIN
• Jean-Claude MAS
• Patrick POIVRE d’ARVOR
• Richard VIRENQUE
• Billy TIPTON
• Patrick SEBASTIEN (Inédit)
• Petit bilan d’étude... (Inédit)